Droit international et développement
L’équilibre a été gardé entre un regard rétrospectif sur le passé á la lumière du présent et une analyse en général lucide du droit tel qu’il va. Que l’on soit convaincu ou non par l’idée d’un droit de la reconnaissance (E. Tourme Jouannet), que l’on adhère ou non a l’idée d’une gouvernance globale du développement (M. Salah , v. aussi les contributions de B. Gueye et G. Aïvo), que l’on estime la doctrine du security development nexus féconde ou non (M. Dubuy , v. aussi la contribution d’E. Serrurier sur la gestion du dévelop-pement en situation conflictuelle), ces tentatives de renouvellements conceptuels montrent d’abord que l’on ne peut s’en tenir a l’approche marxisante, essentiellement économiciste, qui inspirait les zélateurs du droit international du développement dont, a sa modeste place, faisait partie le signataire de ces lignes [ndr Alain Pellet] (qui n’en a pas de regret a l’époque, c’était le bon combat).